Développer la présence à soi pour quoi faire, Comment ?

Comment développer la présence à soi : avec la technique de l’imagerie

Je vous propose par exemple cette photographie réalisée en 1968 par Henri CARTIER-BRESSON (1908-2004) « Brasserie Lipp, Saint-Germain-des-Prés, Paris 1968 :

« Chez Lipp » 151 Boulevard Saint-Germain, 6ème arrondissement, Paris, deux femmes sont assises, chacune à une table. Au premier plan, une jeune femme, portant une mini robe lit « Le Monde ». Au fond, une femme plus âgée, portant un chapeau, lit « Le Figaro » mais lance, à cet instant, un regard à la jeune femme. Face à face de deux générations. »

Une mamie en 1968 en train de regarder une jeune femme en mini jupe. Développer la présence à soi pour quoi faire ? Comment ?
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Brasserie Lipp, Saint-Germain-des-Prés, Paris
Henri Cartier-Bresson 1968

Cette photo vient du site internet des musées de la ville de Paris :

https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/brasserie-lipp-saint-germain-des-pres-paris#infos-principales


Comment développer la présence à soi : avec la résonnance

Les photos réactivent en nous la mémoire émotionnelle, sous forme de pensées, sensations

Chaque personne peut laisser résonner en soi-même ce que renvoie la photo, puis ressentir cette résonnance

On peut commencer par écouter ses pensées

Cette photographie peut laisser émerger des pensées au sujet du contexte historique et sociétal de 1968. Se poser la question « je ressens quoi ? » (quand je vois cette photo, les personnes, que je repense au contexte et que je vois la scène).

Je pense que ces personnes ressentent quoi ? Jalousie de l’une ? conservatisme, envie, besoin de liberté de l’autre, ou tristesse ? Conflit de générations, provocation, impact de la tenue vestimentaire sur les impressions que l’on se fait de la personne, vie urbaine avec ses jugements, solitude, opposition culturelle, voire politique, perte d’un grand parent grincheux mais qu’on aimait tant, profiter du moment présent, un moment de farniente en terrasse, etc.. etc…

(Chaque personne a des impressions différentes d’une autre personne, car nos impressions sont propres à notre vécu, notre ressenti, notre mémoire émotionnelle)

Puis se demander : comment cela parle de moi ? de mes projections de mes croyances, etc…

Ensuite, sentir ses sensations corporelles

Sentir comment ça résonne dans le corps : où ?

Puis écouter ses émotions

Quelques exemples d’émotions :

  • Tristesse : nostalgie du temps passé, de la perte d’une liberté ou d’une vitalité que le vieil âge efface
  • Colère : conflit générationnel ou culturel ou lutte contre des droits
  • Peur : comment peut-on s’habiller si court ? Vais-je enfin pouvoir m’habiller comme je veux sans être en insécurité ?
  • Ou joie (nous n’avons pas heureusement que des émotions désagréables à vivre !) »

Comment développer la présence à soi : en acceptant de ressentir les pensées, la résonnance, les sensations, les émotions

Le sentiment est plus léger que l’émotion dans le sens où il peut se transformer plus facilement. Il permet la formulation de ce qui est contenu à l’intérieur de soi et qui ne prend pas sens. Ce qui bloque ou crée des tensions peut se dissoudre en prenant contact avec le sentiment.

Comment je me sens ? de la tristesse, de la mélancolie, de la colère, de la peur ? J’accepte de ressentir cela car ça parle de moi, de mon vécu. En présence avec son ressenti ça dissout les tensions intérieures, les blocages.

L’ouverture à soi n’est pas dans un livre c’est une expérience personnelle.

Je décris plus précisément les étapes de la méthode AVAO ici

Mentaliser les explications ne suffit pas. Cela s’expérimente avant tout.

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