Cet article indique en quelques lignes les liens qu’il y a entre Psychosynthèse et psychanalyse. La Psychosynthèse a des origines issues de la psychanalyse freudienne.
Roberto Assagioli (1888 – 1974) est le fondateur de la Psychosynthèse
– R. Assagioli Assagioli connaissait Freud. Il est « reconnu comme ayant été le premier en Italie à s’être intéressé à la psychanalyse dès l’âge de 16 ans, et avoir traduit Freud ». (La voie de la Psychosynthèse – édition française 2020 – Petra Guggisberg Nocelli – page 41)
– Il a soutenu sa thèse sur la psychanalyse à l’âge de 22 ans. Puis il a poursuivi ses recherches en ouvrant la psychanalyse freudienne à d’autres aspects de l’inconscient que l’inconscient. L’inconscient défini et largement étudié par Freud était l’inconscient refoulé, relié à la sexualité. (La voie de la Psychosynthèse – édition française 2020 – Petra Guggisberg Nocelli – page 41 à 48)
– Les liens d’amitiés de R. Assagioli avec Jung lui ont permis de développer d’autres aspects de la psychanalyse. Ce travail a ouvert le champ des connaissances et de la pratique en psychologie. Jung « avait démontré l’existence et la valeur des fonctions psychiques supérieures et des besoins spirituels ». (La voie de la Psychosynthèse – édition française 2020 – Petra Guggisberg Nocelli – page 49)
– C’est au début de la première guerre mondiale qu’il se sépara de Freud et commença sa transition de la psychanalyse à la future Psychosynthèse. (La voie de la Psychosynthèse – édition française 2020 – Petra Guggisberg Nocelli – page 51)
– R. Assagioli fonda la Psychosynthèse en 1926 en décrivant la psyché comme composée de 3 zones : l’inconscient inférieur (le refoulé mis en évidence par Freud), l’inconscient moyen, et l’inconscient supérieur. La psyché humaine de chaque personne étant en lien avec l’inconscient collectif. Sur ces aspects de l’inconscient on peut dire que la Psychosynthèse a des origines puisées dans la psychanalyse freudienne, et qu’elle ne s’y limite pas
Pour en savoir plus sur la biographie de Roberto Assagioli vous pouvez vous référer au livre de Petra Guggisberg Nocelli, dont je parle dans cet article : ici